Durant le mois de janvier, vous nous avez fait parvenir 300 témoignages.
Ce document constitue un état des lieux fidèle et représentatif de ce qu’ont vécu et vivent les préparateurs en pharmacie d’officine.
En synthèse il ressort des témoignages composants ce document les constats suivants :
Une profession essentielle mais invisibilisée et composée majoritairement de femmes ;
Un manque de reconnaissance, notamment des pouvoirs publics et des acteurs de la santé :bien que réglementée par le Code de la Santé Publique, les préparateurs en pharmacie n’ont pas le statut de professionnel de santé et sont donc exclus des dispositions prises en faveur de ces personnels ;
Un manque de reconnaissance salariale : les préparateurs en pharmacie ont vu leur temps de travail augmenter ainsi que leurs tâches, notamment pour réaliser vaccination et tests, sans que cela ne se soit traduit par des mesures salariales ;
Une profession menacée : bien qu’animés par l’amour de leurs métier, de plus en plus de préparateurs en pharmacie ont entamé des reconversions vers d’autres professions, moins exposées et/ou mieux rémunérées, ce qui à moyen et long terme fait peser un risque sur l’avenir de cette profession.
Ces documents ont été envoyés début février :
Au Président de la République, Monsieur Macron ;
Au Ministre de la santé, Monsieur Véran ;
Au Rédacteur en chef du journal Le Parisien.
La seule réponse reçue à ce jour est ce courrier de la Présidence de la République.
Le cabinet Rappeli va reprendre tous vos témoignages pour réaliser une nouvelle étude qui sera publiée.